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Carpe koi le shiro utsuri

LA CLASSE DES UTSURIMONO 

Il semblerait que que les shiro utsuri soient issus  d’une lignée Magoi et obtenus aux alentours des
années 20. Les ki utsuri eux sont beaucoup plus « vieux » et remontraient aux alentours des années 1870 , soit au début de l’ère Meiji (1870/1912)
Par définition, il s’agit d’une koï de deux couleurs, avec une base de noir.

shiro utsuri bassin

La seconde couleur peut-être aussi  bien blanche, jaune(ki utsuri), ou encore  rouge (hi utsuri).

carpe koi utsurimono
Le terme « utsuri » signifie reflets en Japonais ce qui sous entend la réflexion du noir (sumi) par une autre couleur sur l’autre côté du poisson.
Pour bien différencier les carpes koï utsurimono d’autres koï blanches et noires, on peut se fixer les points de différenciation suivants:

Noir présent sur la tête un peu à la manière d’une showa.
Noir qui s’enroule autour du corps, dépassant la la ligne latérale vers le bas.
Noir à la jointure des pectorales (motoguro)
Noir apparaissant jusque dans la bouche.

Une carpe koi basée sur le noir

A l’instar des koï showa la classe des utsurimono est basée sur le noir.
Il existe trois différents types de koïs noires et blanches: la shiro utsuri, la shiro bekko et la classe des KAWARIGOI (matsukawabake, kumonryu, suminagashi,…)
Pour les différencier de manière basique il est bon de considérer que :
La bekko est majoritairement blanche sans marque sur la tête, bien qu’occasionnellement en vieillissant des taches noires puissent apparaître.

bekko carpe koi
Le noir sur une bekko semble être plus ramassé vers l’arrière du poisson et se maintient au-dessus de la ligne latérale.
La shiro utsuri doit avoir du noir sur la tête, peu ou prou ,affaire de goût…. Mais souvent jusqu’au bout du nez .
Sur la shiro le noir doit envelopper le corps du poisson et sembler constituer des « îles » plus que des points.

Un travail sur la croissance

Compte tenu de l’engouement pour cette espèce de poisson des efforts plus que notables ont été effectués par les éleveurs durant ces dix dernières années.

L’aspect bleu/blanc et bleu/noir a été travaillé inlassablement avec l’obtention d’un lustre très intéressant et bien plus stable!
Malheureusement, tout comme les showas, les problèmes de croissance sont assez fréquents et il est assez rare de trouver des sujets de très grande taille.
Les shiro utsuri d’il y a quelques année présentaient souvent un noir avec des reflets marron qui donnaient une impression de manque de netteté.

Le noir doit ressembler à du velours , si tant est qu’il soit possible de transcrire en mot cette impression de douceur.

Les démarques noires doivent être le plus nettes possibles dans leur pourtour avec le minimum de petits ponts épars. Les coupures nettes à travers les écailles sont appelée kamisori.
Les shiro modernes présentent davantage de blanc que par le passé  et apparaissent comme beaucoup plus lumineuses.
Les jointures noires des pectorales (motoguro) ne sont pas essentielles pour l’appréciation mais peuvent apparaître comme une démonstration d’un sumi stable pour certaines personnes. Un motoguro très prononcé sur un tosai à tendance à diminuer avec le temps.

carpe koï utsuri

Le noir devient stable après 5 ou six ans.
Le dessin sur la tête est très similaire  à celui des showa , mais là encore les temps changent et les modernes peuvent présenter des petites traces de sumi sans plus.
Les utsurimono sont des poissons magnifiques qui correspondent dans leur simplicité toujours renouvelée  aux kohaku et servent d’écrin à tous les autres.

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