Cycle de l’azote , les bases
Les déchets organiques provenant aussi bien des poissons eux-mêmes que des végétaux engendrent le cycle de l’azote. Le cycle est bien documenté en milieu naturel avec la décomposition en ammoniaque suivie d’une transformation en nitrite puis en nitrate. Cette dégradation s’opère par l’intermédiaire de bactéries présentes sur les sédiments en rivière ou étang. Les bactéries associées sont les nitrobacter et les nitrosomonas.
Les 4 étapes du cycle de l’azote
Etape 1 : l’humification
La 1ère étape est l’humification avec à la base la matière organique qui au contact des champignons présents transforme l’ensemble en complexe argilo-humique.
Etape 2 : L’ammonification
La deuxième étape est l’ammonification qui transforme ce complexe argilo-humique , avec l’action de bactéries et de champignons, en NH4+ ET NH3. Le NH4+ est un ammonium, très peu agressif tandis que le NH3 est lui très dangereux pour les koi.
L’équilibre entre les deux est parfait et le pourcentage de NH3 dépend avant du ph (plus il est faible moins il est présent) et de la température.
Etape 3 : La Nitrification
En guise de troisième étape, nous avons la nitrification qui s’opère en deux parties, nitritation et nitratation. La dégradation du NH3 s’opère par l’entremise de bactéries appelées nitrosomonas qui vont donner des nitrites (NO2) également nocifs.
Etape 4 : L’action de nitrobacter
En deuxième partie, la nitrification s’opère par l’action de nitrobacter qui vont transformer ces nitrites en nitrates. Il est important d’essayer de garder un ph neutre pour faciliter la transformation.
Nitrate en trop
Les nitrates ne sont pas à proprement directement dangereux pour les poissons. Leur accumulation tend néanmoins à rendre les algues indésirables aptes à se multiplier. La dilution par les changements d’eau et/ou l’utilisation de résine permet d’en venir à bout.
Démarrer bien le cycle de l’azote au printemps
L’utilisation de bactéries pour activer la filtration n’est pas utile, ni efficace, en dessous de 12°C. Ne pas arrêter si possible votre filtration hivernale, le cycle de l’azote est actif. Ne nourrissez pas plus qu’il ne faut . Surveillez attentivement les koi avec des rougeurs possibles et des recherches d’oxygène. Evitez les changements d’eau trop importants en cas de présence de nitrite ou d’ammoniaque. Préférez un filet permanent.